au loup

Ceci est un message d’avertissement à tout les gens qui s’inventent des maladies pour se rendre intéressant dans la vie et qui ne se sont jamais cogné un doigt de pied dans un coin de table :

Vous inquiétez pas ‘guys’ tôt ou tard vous serez malade et la suite. Ca s’appelle le cycle normale de toute chose biologique. Regardez la gueule de votre chou Kalé au bout de quelque mois oublié au fond de l’évier. Voilà.

Aucun n’aurait l’idée de le vendre avec la pancarte : « Choux-Kalé cancereux » pour le rendre intéressant. Si vous le vendez le jour ou il aura prit les teintures incroyables de la dégradation, de l’oxydation etc, etc vous risquez de faire fortune…..dans un rêve ou une gallerie d’art douteuse…. Au cas où, je vais vous narrer à ma façon un genre de ‘conte’, ‘légende extra-urbaine’, un truc d’un bouquin genre Bible ou autre testament ultime n*325 du Bouddha au trois poils de cul sacré afin d’illustrer le propos :

« C’est l’histoire d’un petit Berger dans sa pampa, tranquillou il est avec ses moutons et tout. Genre le mec il se met bien pépouze, tout seul avec son bâton et sa pelouse plus grand que ton penthouse et ton jacouzz’. En vrai c’est toi qu’est dans l’jalouse parce que lui, il paie pas de charge et genre il a des vrais moutons à compter pour dormir, OKLM t’as vu.

Bref il se fait chier.

Donc il appelle les garde-Fo (c’est les gardes forestiers pour les intimes). A l’ancienne genre « Hého Hého les Garde FO !!!!! ». Vu que le réseau acoustique passe bien dans la Lande, bin les gars ils font ok on va voir se qu’il se passent et ils débarquent et tout et tout.

Bon les gars ils arrivent, genre l’air tout sérieux mais genre « naturel » parce que les gars c’est des mecs sérieux dans la vie t’as vu, alors ils le voit le ptit berger, avec son petit bâton de berger, mais tout Hallal avec son Brie doux et sa miche de pain, à l’ancienne t’as vu ? au pied de son arbre et ils lui disent : « Salut à vous monsieur le Berger. Nous vous avons entendu alors nous sommes venu, comment qu’on peut vous aider ? » Alors le berger il est là, avec l’air qu’il faut tu vois et il dit, « ouais t’sais j’ai vu un loup ! Il était super FAT, il doit trainer avec sa bande. Ca craint du boudin t’as capté, je suis genre vraiment pas rassuré dans la vie parce que les moutons c’est tout ce que j’own, sivouplé sivouplé, venez tchecker mon pré, s’il est pas caché dans les fourrés pour bouffer mes petits moutons qui sont toute la chose que j’own. Please please missiou, please !

Bon les garde-Fo ils font : « Calmez-vous m’ont petit gars ! On est la pour ça ! C’est notre job, buvez une tisane et on va tchecker si le loup il est la ou ilyépa. »

Donc les Garde-Fo ils tchèckent le champ tout le jour et pis toute la nuit, avec leur carabine et leur tenue de camouflage. Puis, revenant vers le Berger assoupi, ils le réveillent gentillement et lui disent tout doux et tout autant : « Monsieur Berger, soyez serein. On à tcheck votre champ et les bois autours, toute la nuit et tout le jour. Pas de loup là, pas un seul, monsieur ! pas un seul, ni un seul de leur poux ! On a tout tchecké TOUT TOUT TOUT, on a tchècké TOUT et on a cherché même à genoux… Pas de trace de loups ! »

Le Berger se sent plus de joie et dit à ces monsieur là : « Merci, vraiment, merci les gars ! je vais dormir serein à présent, tenez une petite écharpe que m’a femme à tricoté quand vous aurez froid! »

Les gardes Fo’ lui disent : « Gardez votre belle écharpe monsieur le Berger ! On a jamais trop chaud quand il fait froid. On est là pour ça, ne vous inquiétez pas. Profitez de votre nouveau repos, pour garder au mieux votre grand enclos. »

Mais bon les jours passent et ils se fait toujours chier. En vrai il en a une carabine, il assure le ptit Berger. Et au moins ça lui aurait changé de tirer sur un loup, même un seul, un vrai. Si seulement il y en avait des loups sur lesquels tirer, va pas tirer sur les moutons, il est pas non plus complètement con. Alors il rappelle les gardes-fo « Hého héhoooooo, les gardes-fo, c’est le berger qui gueule dans l’écho, venez vite ! y’a un truc c’est chaud ! ».

Les gardes-fo ils speedent tac tac tac ils arrivent. « Hey m’sieur le Berger, qu’est ce qu’on peut faire pour vous aider ? »

« Ca y’est c’est sur je l’ai entendu hurler, y’en a un c’est sur à même pas un demi-miles à pied. Sivouplé les gars c’est tout ce que j’own, j’ai une carabine mais je sais même pas viser, aidez moi sivouplé sivouplé ».

« Vous inquiétez pas c’est notre métier, on va tchecker le terrain, si loup est pas ou loup y est ! allez hop, merci, liqueur de force et on y go ».

Il la refont, les gars c’est des sérieux. Ils regarde sous les feuilles des buissons, il regardent dans les grottes, il regarde si il n’y a pas de trace de crotte, il balance un steak pour voir si le méchant loup vient sentir pitance, mais rien y fait pas l’ombre d’un poil de loup.

Les garde fo’ à nouveau viennent voir le bon berger qui compte les épluchure de se son bâton qu’il est en train de limer à l’aide d’un beau couteau de montagne. « ha je m’ennuyais vous voila enfin ! » « oui monsieur l’berger » dit un des garde fo’ « ce n’est pas de tout repos que de débusquer l »ennemi de vos nuit, mais rassurez vous, nous y avons mis tout notre art, et nous somme heureux de vous décevoir car, il n’y a pas l’ombre d’un poil de loup »

Le berger fait donc semblant de s’offusquer mais les gardes fo’ le rassure et cette fois ci acceptent le cadeau d’une tenture. Une belle tenture sans motif mais qui réchauffera certainement leur intérieur.

Le temps passe mais c’est toujours l’hiver, et rien à faire, il a limé son bâton, il a fait chauffer son chaudron, il a même compté les moutons,

et bien il se dit qu’il peut peut-être en tuer un comme ça pour voir,

il se lève de sa couche, et là : patatras ! est-ce là nuit, qu’il ne voit pas de mouton, mais bientôt le jour se lève et constate donc qu’il en reste 3, il s’approche et voit le cadavre de 7 moutons :

« au loup ! au loup ! au loup ! » crie t-il tout excité, tout affolé !

La tenture tiens bien chaud aux garde-forestiers, tellement bien que ces messieurs dorment et que le lointain écho des cris du berger ne fait que les bercer, c’est surement un rêve, puisqu’ils ont tout vérifié .

Le berger, à genoux, n’a plus que ses yeux pour pleurer : qu’il en garde un pour la tonte, un pour la viande et un pour le lait, il ne lui reste plus rien pour dormir serein. Et ne lui parlez pas de les compter aujourd’hui ses larmes sont plus nombreuses que les rescapés.